Donald Trump, le chat et la chatte
1 novembre 2024Donald Trump dénonçait il y a peu de temps ces immigrés aux Usa qui volent et mangent des animaux domestiques. Voici une chanson de Gilbert Laffaille qui avait anticipé cette déclaration et en montrait la pertinence.
Il est vrai que Donald Trump est un spécialiste en matière d’animaux domestiques, lui qui se vantait « d’attraper les femmes par la chatte. »
Fond(s)
Le fond est l’ « Endroit situé le plus bas dans une chose creuse ou profonde. » Fellag s’amusait à dire que chaque peuple qui touche le fond finit par remonter. Sauf le sien qui, arrivé au fond, creuse.
Lorsqu’il s’écrit avec un s final, le mot élargit son champ sémantique. Il devient le « sol en tant que moyen de production. » Puis les « Ressources financières, moyens affectés à un financement déterminé… capital dont on dispose » La Fontaine fait dire à son laboureur : «Travaillez, prenez de la peine : C’est le fonds qui manque le moins. » La terre et l’argent qu’elle produit grâce au travail.
RN et fonds détournés
Or nous apprenons que le RN est accusé de détournement de fonds. Nous sommes heureux de découvrir qu’il y aurait un fond de pensée au RN et que celle-ci ne se limite pas à un grand remplacement. Mais il s’agit plutôt de pépettes que de pensée. Défense du RN ? Nos assistants n’ont pas travaillé pour nos élus européens, mais ils ont travaillé ! Une argumentation qui manquerait de fond ?
Vandaliser
« Au Louvre, Lady Gaga vandalise la Joconde dans une video folle » entend-on à la radio. On aurait envie de détourner l’information : « Aux fins fonds de la campagne, une inconnue contemple la nature dans une parfaite sérénité. » L’accumulation de superlatifs : Lady Gaga, Le Louvre, vandalise, la Joconde, folle anéantissent toute dimension de communication véritable. Le Louvre est le plus grand musée du monde, Lady Gaga une « icône », les Vandales étaient des barbares, La Joconde est « mythique », la video « virale ».
Dérapage
Que fait Michelin ? On ne cesse de parler d’un dérapage du déficit. Agios, pénalités en cas d’impayés, de compte débiteur. Pourquoi ne pas faire l’inverse ? Pénaliser les gens qui n’ont aucun problème, les comptes largement approvisionnés afin de renflouer ceux qui sont en difficulté ? Pourquoi ne pas fixer le montant des amendes de toutes sortes proportionnellement au revenu et aux biens de la personne sanctionnée ? Ainsi que les remboursements médicaux, les prises en charges diverses. Ce serait l’équité plus juste que l’égalité. On mettrait ainsi fin à l’assistanat tant décrié dont la première utilité est de servir ceux qui le décrient. Si l’on contribuait à rendre moins pauvres les plus pauvres, ils iraient mieux mais sur qui taperaient les « fortunés » ?
Illustration : il y aurait du thon dans le mercure.