Les chaises musicales

Une dame se voit infliger une contravention parce qu’elle conduit sa voiture sur une voie de covoiturage alors qu’elle est seule dans le véhicule. Elle rétorque qu’elle est enceinte et qu’il ya donc deux personnes et non une seule. Le juge avance alors l’argument apparemment imparable : on ne peut être qu’à une personne sur le même siège. On se demandera ce qu’il en est d’un schizophrène et on reverra le film « Un fauteuil pour deux ». Il est possible d’évoquer aussi le jeu des chaises musicales. On met de la musique dans une pièce où il y a une chaise de moins que de participants au jeu. Lorsque quelqu’un arrête la musique, chacun se précipite sur une chaise et un joueur reste debout. C’est lui qui remet la musique.  C’est un peu le même principe en politique : ceux qui ont un siège veulent le garder ; ceux qui n’en ont pas en veulent un. On connaît la musique !

Vendre la peau de l’ours ?

François Bayrou est partisan du cumul des mandats, donc des sièges, afin que nos élus demeurent près du peuple, un pied dans leur mairie, l’autre à l’Assemblée ou ailleurs. C’est que François Bayrou est maire de Pau, ville dont le nom vient du latin paulus, petit, faible ou bien d’un mot béarnais signifiant palissade. Ajoutons que le patronyme Bayrou pourrait signifier «  celui qui a les yeux vairons », de couleurs différentes. C’est vraisemblablement un avantage pour un centriste de ne pas avoir un regard unique sur le monde, mais en est-ce vraiment un en politique où le monolithisme l’emporte régulièrement ? On aurait pu penser que Bayrou fricote étymologiquement avec bear, l’ours dont on prête les qualités au premier ministre. Que nenni ! Et on voit ce qui est arrivé à Barnier de qui le patronyme est bien lié à l’ours ! Alors, méfiant, Bayrou demeure attaché à Pau.

La peur du tranchoir

C’est pour ne pas manquer de Pau que François demeure si proche de sa ville. Il a sans doute raison. Emmanuel Macron a dissout sur un claquement de doigts ; il est bon de se souvenir de cette définition de mots croisés : en 12 lettres, manque de peau. Réponse : circoncision. Et comme le président tranche parfois brutalement…