Marvellous
12 juillet 2025D’où vient l’appellation de films Marvel ? De marvellous = merveilleux. Cet empire cinématographique plonge le spectateur dans l’univers d’un conte éternel. Un conte reproductible à l’infini par l’effet de franchises. Cet univers est merveilleux parce qu’il repose sur les principes du conte, des super-héros, du fantastique. Il est merveilleux aussi car il fait merveilleusement fonctionner le tiroir-caisse. On savait déjà avant les années 2000 que la plupart des films états-uniens s’adressaient à un public de 12 ans d’âge mental. L’effet Marvel, la mondialisation ont sans doute abaissé cet âge. Le public visé ? Les ados. Il faut donc, pour toucher le plus grand nombre, faire simple jusqu’à la caricature. Bruce Willis avait sauvé l’humanité à quelques reprises. Captain America la sauve en permanence et pour l’éternité. Dans les siècles des siècles, amen!
Prosper Yop La Boum
C’est sur ces bases que prospère (Yop La Boum, le chéri de ces dames…) notre bon Donald Trump. Lui aussi sauve son pays qu’il confond avec un continent en proclamant Make America Great Again ! Donald a lui-même un comportement d’adolescent instable, capricieux, colérique, impatient, vulgaire, versatile. Son régime alimentaire est, paraît-il à base de hamburgers, de Coca et de chips. Il porte la casquette avec son costume et donne des leçons vestimentaires à Zelensky.
Freud
Puisque l’univers Marvel caricature, puisque Donald est une caricature, caricaturons. Les colons qui ont chassé les Indiens de leurs territoires américains étaient en très grande partie des aventuriers, des prostituées, des prisonniers de qui on voulait se débarrasser. En Europe la civilisation, en Amérique la chienlit, comme aurait dit le Général. Et puis la chienlit a prospéré. Le Nouveau Continent a fini par traiter l’autre de Vieux. Le père en Europe, l’adolescent boutonneux mais prospère aux USA. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Un truc à la docteur Freud. La volonté de se débarrasser du père.
Ado n’en faut
Assisterons-nous un jour au retour du fils prodigue ? En attendant, Donald, comme dans un mauvais film, fait sa pub pour Coca et McDo, laisse parler ses humeurs mal maîtrisées. Déçu, impatient, , il met la pression, est vulgaire. Il roule des mécaniques mais son pays est le plus endetté au monde. Il est toujours insatisfait. « Je ne suis pas heureux avec Israël…Je ne suis pas content de l’Iran non plus…Ils n’ont aucune idée de ce qu’ils font…Je vais vous dire, ces pays nous appellent, ils me lèchent le cul ( à propos des taxes de douane). Lors d’un meeting, Trump avait ordonné à ses militantes de dire à leurs « gros porcs de maris de se bouger du canapé et d’aller votre Trump. »
« Vous savez, en tant que président, si je vais au département d’État…si je vois quelque chose qui me plaît, j’ai le droit de le prendre. » Et Trump de dire : »J’aime les cadres…parfois plus que les peintures. »
Donald fait ses affaires
Talpa Mag a déjà comparé les mises en scène de Donald à celles des parrains de la mafia. Allons un peu plus loin cette fois-ci. Lors du petit lever, en présence de quelques privilégiés, Louis XIV s’installait sur une chaise percée, la « chaise d’affaires » Le porte-chaise était un officier du roi chargé de mettre à la disposition de celui-ci des toilettes mobiles. Il arrivait que Louis XIV accordât des audiences en faisant ses affaires. Tout comme Trump aujourd’hui. Puisque le président des USA considère que le monde lui appartient, il est normal de penser que toute guerre de par le monde est intestine. Et que son sort se règle sur la chaise percée.
Nobel et tais-toi
Ces considérations intestinales et l’idée de lui lécher le cul nous mènent naturellement aux Prix Nobel de la paix. Netanyahu, expert en matière de paix, en a assuré Donald : il a écrit au comité du prix en question afin qu’il soit décerné au bonhomme qui prend les femmes par la chatte. Et quand Mark Rutte, secrétaire général de l’Otan donne du « papa » à Trump, la boucle est bouclée, une chatte n’y retrouverait pas ses petits et Freud y perdrait son cigare.
La paix, Donald !