Chantal Deruaz

Chantal Deruaz

30 juillet 2024 Non Par Paul Rassat

Voici quelques témoignages tirés du livre réalisé avec Chantal Deruaz Pourquoi je ne suis pas devenue une star ou bien qui l’accompagnent. Servis sur le plateau du théâtre et de l’amitié.

Michel Azama, auteur de la pièce Le Sas

Chantal était bouleversante, elle emmenait le public dans les larmes et le basculait dans le rire en quelques secondes. Le texte suintait de toute sa personne. On aurait dit qu’elle l’inventait à la minute où elle le proférait. Sa présence incandescente nous emmenait très loin dans l’émotion.  Ce serait peu de dire qu’elle portait ce texte, elle le réinventait, l’habitait totalement, plus vraie que vraie. J’ai très souvent vu d’autres comédiennes dans ce rôle mais aucune n’atteignit une telle intensité. 

Michelle Brûlé

Chantal a toujours été aussi pour moi une conseillère. Son amitié reposait sur l’écoute et l’échange ; c’est rare et d’autant plus précieux. Elle a été ma conseillère sur tout ! Je l’appelais chaque fois que j’avais un doute. « Qu’est-ce que tu en penses ? » Elle se trompait rarement parce qu’elle a un instinct très sûr. Elle est très intuitive.

Yveline Hamon

 La première fois que j’ai vu Chantal, c’était au Conservatoire. Je n’y avais pas encore été admise à l’époque. J’y venais avec mon compagnon qui donnait la réplique à Chantal dans son concours de sortie de deuxième année, épreuve qui a disparu par la suite. J’avais déjà croisé Chantal, bien sûr. Ce jour-là, j’ai ouvert la porte du théâtre et j’ai vu…une apparition ! Une femme d’une beauté absolue.

Elsa Lepoivre, sociétaire de la Comédie Française

Connaître Chantal, avoir joué avec elle est une grande chance. Femme libre, aux convictions bien campées, exigeante, intègre, authentique (son mot!), solaire…si généreuse!

Elle nous confie ici sa passion pour le théâtre qui ne l’a jamais quittée, cette échappée du réel, vitale, ce terrain de toutes les audaces émotionnelles et son besoin absolu de transmission.

Claude Mathieu, sociétaire honoraire de la Comédie Française

Chantal…  Quelle Vie pétillante, toute donnée au Théâtre… qui console, sauve et permet de surmonter l’autre vie, préservant nos enfances… Ce monde de la scène qui répare, construit, nous dépasse tout en cultivant ce doute qui élève et aide à nous envoler, avec tous.. Et Ta Vie Chantait toute entière, donnée aussi  à l’Amitié, forte, joyeuse et chaleureuse,  à l’image des puissants témoignages de ce livre.                                                                                                                          Merci à Toi

 Christine Murillo  

Chantal.

Bientôt cinquante et un ans que je te connais. Et je te découvre encore dans ton incroyable livre, écrit dans les circonstances que l’on connaît. On se voyait toujours, miracle du Conservatoire, c’était comme si c’était hier. Et puis nous avons enfin joué ensemble. Les Pâtissières, (ta presque dernière pièce je crois), avec Christine Guerdon. Pendant près de six ans. Trois anciennes du Conservatoire qui renouaient la confrérie.

Et toi, irradiante, lumineuse, subversive et drôle. Et incommensurablement photogénique. J’ai ta photo, en robe rouge, un jour où ça n’allait pas fort pourtant : une Madone! Et que dire de ton anniversaire dernier : une splendeur délicate, portant deux étincelantes barrettes étoilées, tandis que tu « tamponnais » ta dédicace sur tes livres.

Si ça, ce n’est pas être « une star » !

Aurore Prieto

Elle représentait la personne et le lieu où l’on peut trouver un certain refuge. En prolongeant, le refuge, c’était le théâtre.

Dominique Valadié

J’ai rencontré Chantal au Conservatoire. Elle était en troisième année quand j’y suis rentrée. J’arrive de Nice, je ne connais personne. J’ai vingt-trois ans et passe le Conservatoire en me disant « Tu ne l’auras pas du premier coup, probablement, mais tu l’auras passé. » Le concours est tellement sélectif ! Je réussis, me retrouve à Paris où, je le répète, je ne connais personne. Élisabeth Catroux vient m’adresser la parole. C’est la première. Elle me tape sur l’épaule et me dit : « Comment t’appelles-tu ? J’ai vu ton concours. » C’est par Élisabeth que j’ai connu Chantal et toute la bande. Je me souviens très bien de Chantal, de sa gaité, de son regard, de ses yeux, de la frontalité de sa présence et de son accueil chaleureux.

Joseph Paléni

La rencontre avec Chantal et la réalisation du livre sont nés de la complicité qu’entretient Joseph Paléni avec le monde du théâtre et les êtres bizarres qui le composent.