Diplomatie avec la Russie

Diplomatie avec la Russie

22 février 2022 Non Par Paul Rassat

Ça négocie avec la Russie

Il paraît que la guerre est suspendue tant que la diplomatie continue d’opérer. Alain Rey nous apprend que la diplomatie est cousine du diplôme et que le diplôme est étymologiquement « plié en deux ». Sans doute dans un souci de confidentialité. Notons que certains vont au-delà et se plient en quatre pour faire aboutir les négociations. Tout diplomate est négociateur, tout négociateur n’est pas forcément diplomate, même si, à défaut d’en avoir le statut, il doit en avoir les qualités. Diplomates et ambassadeurs doivent être de bonne composition, comme les gâteaux qui portent leurs noms. Des discussions ne sont pas exclus batteurs, fouets, balances et autres instruments dont il faut se méfier.

La part de gâteau

En bon négociateur, le diplomate tente de remporter la meilleure part du gâteau à l’issue des négociations Car de gâteau il est question. 1815, Congrès de Vienne. Après la défaite de Waterloo, la France attend de savoir à quelle sauce elle va être accommodée. Son représentant, Talleyrand demande à son cuisinier Carême de créer un plat pour la circonstance. Carême a l’’ingénieuse idée de créer un gâteau qui puisse se déguster à toute heure. L’ambassadeur est né. Il ne correspond heureusement pas à ce que Napoléon aurait reproché à Talleyrand « …Vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie. »

Épilogue en forme de buffet de pâtisseries

Notre diplomate venait d’être nommé ambassadeur, non pas pour ses qualités professionnelles, mais pour son passé de papa gâteau. Il ne faisait donc ni étincelles, ni éclairs. Alors qu’il revenait de l’opéra où il avait été accueilli en grande pompe survint une panne d’électricité. Quelle tuile ! Notre homme gratta une allumette et se dirigea en chaussons, la brioche en avant et dans le plus simple appareil vers le coffre afin de vérifier que la galette y était toujours. Il se ramassa une bûche, se brûla les doigts et se retrouva baba devant le coffre vide. Il devrait rendre compte aux financiers du Quai d’Orsay, y faire de nombreuses navettes et cela lui brisait déjà les noix. Pour se consoler, il rejoignit au lit sa tropézienne de femme et colla ses nougats glacés contre elle. Quand elle grogna, il lui répondit en bon jésuite « C’est pour te réchauffer. »

La véritable question

Vladimir Poutine est-il gourmand ?