Geste

Geste

17 mars 2022 Non Par Paul Rassat

Un geste à la pompe

Valérie Pécresse recommande de faire un geste à la pompe. Pourquoi pas un doigt d’honneur ? Ce geste impudique existait déjà dans la Rome de l’Antiquité. On en attribue aussi l’origine, plus récente, aux batailles entre Anglais et Français. On coupait le doigt aux archers capturés pour les empêcher de tirer de nouveau à l’arc. Dans les rangs ennemis, les Anglais brandissaient leur majeur intact en manière de provocation.

Un geste pour apaiser

Une mode fait qu’on entend actuellement parler de « circulation « apaisée ». C’est qu’il faut y mêler de façon la plus harmonieuse possible les automobiles, les vélos, les trottinettes, les rollers, les piétons. Il faut aussi veiller à faire baisser le trafic de voitures. Alors on affiche de grands panneaux indiquant que la ville « apaise » la circulation. Souvenir de cette sage femme racontant une anecdote. La jeune femme en train d’accoucher se plaint de souffrir. On lui répond «  Ce n’est pas possible, c’est un accouchement sans douleur. »

Un geste pour la planète

Il paraît que l’équipe de la série « En thérapie » tourne dans le plus grand secret avec un nouveau personnage. Contacté il y a peu, Vladimir Poutine aurait accepté de jouer son propre rôle en consultation. Talpa se félicite que la télé réalité trouve ainsi tout son sens. Quelques indiscrétions permettent de penser que Vladimir aurait eu une adolescence difficile. De nombreux boutons d’acné lui ont interdit toute tentative de séduction auprès des jeunes femmes. N’ayant pas réussi à percer dans la société civile à cause de ce handicap, Vladimir fait depuis une double fixation. Il a transféré sur l’impassibilité du visage l’uniformité vestimentaire qui lui a permis de s’épanouir au KGB. Il a cependant gardé un contact obsessionnel avec les boutons et celui du nucléaire semble le démanger.

Prochainement, « En thérapie » avec Vladimir sur le petit écran après expérimentation sur le terrain ukrainien.

Le geste absolu

La pandémie, la guerre incitent nos dirigeants à se présenter comme nos protecteurs. En thuriféraire zélé, Julien de Normandie parlait de la volonté d’Emmanuel Macron d’être notre « protection absolue ». Pas périodique, mais absolue! À y bien réfléchir, ne sont-ce pas les peuples qui protègent leurs dirigeants?