Gosse

Gosse :  Jeune enfant en général, garçon ou fille…Sale gosse. Enfant difficile, insupportable… substantif féminin., le plus souvent au pluriel, région. (Canada) : testicule. L’étymologie du mot gosse est incertaine, tout comme le chemin personnel de Donald Trump ainsi que son parcours politique passé et à venir.

Étymo pour mot

On pourrait voir un rapprochement étymologique entre gosse et l’ancien provençal gous, gousset, goussot, sorte de chien. Un voisinage avec gonce, gonze est plutôt aléatoire. Plus probablement, gosse voisine avec gouspin, « jeune vaurien, canaille, polisson ». Le mot désigna au 19° siècle un clerc de notaire, un avoué. Il flirte avec le verbe gousser, « manger », dérivé de l’ancien provençal gosa, « chienne » et de pain. Le gosse est celui qui essaye d’attraper un morceau de pain. Celui qui vole.

Sale gosse

Pourquoi un rapprochement entre (sale) gosse et Donald Trump ? Parce qu’il n’est pas de matin sans se demander : «  Qu’a-t-il encore fait, décidé, provoqué, dénoncé dans la nuit ? Qui a-t-il renvoyé, tenté de renvoyer ? Quels droits a-t-il outrepassés ? Donald Trump est un sale gosse comme un chien dans un jeu de quilles, un éléphant dans un magasin de porcelaines.

Même incertaine- Y a-t-il quelque chose de certain chez Trump ?-, l’étymologie qui renvoie aux testicules est intéressante. Il semblerait que c’est par là que le tiendrait Poutine, lâchant ou resserrant sa prise. Les grimaces du président états-unien correspondraient au degré de pression exercé par la main de Moscou sur ses parties intimes, ainsi que les inflexions de sa voix.

Jeu de miroirs

Sale gosse qui s’amuse à provoquer, déstabiliser, jouer avec le pouvoir. Le sien, celui des autres. « Canaille » qui rançonne, met à l’amende, exige , fait chanter, impose.

« Un  pédophile se promène dans les bois, la nuit, avec un gosse de six ans. Le gamin regarde autour de lui et chuchote : « Il fait vraiment noir ici. J’ai peur. » Le type le dévisage et répond : « Plains-toi ! Ce n’est pas toi qui vas devoir rentrer tout seul ! » A. Braunbeck.

Cette citation assez « enlevée » traduit assez bien l’esprit sale gosse de Donald. Se plaindre que l’autre exagère, vous utilise, vous exploite pour pouvoir le rançonner. Sale gosse, va !