Nicolas Sarkozy, procès Bygmalion et footing

Nicolas Sarkozy, procès Bygmalion et footing

21 mai 2021 Non Par Paul Rassat

M. Sarkozy a eu une absence

Lors du premier jour du procès Bygmalion, on a relevé l’absence de M. Nicolas Sarkozy. L’ancien Président est poursuivi pour avoir laissé filer les frais de la campagne 2012 malgré plusieurs alertes. « Vous êtes mon Bygmalion, superbe et généreux » l’aurait-on même entendu s’exclamer. C’est que Nicolas Sarkozy, de par son exubérance naturelle est plus proche du style de Victor Hugo que de la retenue de Madame de Lafayette et de sa Princesse de Clèves.

Les Présidents, le footing, le sport.

La trajectoire d’un Président ne peut se résumer à « Un programme sain via un bulletin sain. » Ce serait trop simple ! Il faut toujours prévoir les embûches, les chausse-trappes et les emmerdements. Vous l’aurez remarqué, nombre de responsables politiques pratiquent le footing. Nicolas Sarkozy aimait à se montrer le pratiquant flanqué de ses gardes du corps. La course à pied se révèle un entraînement indispensable au cas où l’on serait poursuivi. La pratique du scooter peut aider, mais elle ne remplace pas la course à pied.

L’honnêteté se jugerait à la préparation

Certains experts de la politique jugent de l’intégrité des élus à leurs pratiques sportives. Plus un élu court, plus il serait soupçonnable ! Cette thèse n’est corroborée par aucune étude scientifique. Les analystes se penchent désormais sur le cas d’Emmanuel Macron. Il pratique volontiers le footing. Le tennis le passionne. On peut comprendre qu’un homme politique aime renvoyer la balle. Son intérêt plus récent pour la boxe ouvre des perspectives. Assez novice en politique, Emmanuel Macron souhaiterait s’endurcir, recevoir et donner des coups tout en travaillant son jeu de jambes.

L’importance de la préparation

Tout-e prétendant-e à une élection devrait décliner son parcours sportif. Celui-ci comportera obligatoirement une discipline liée à la course à pied susceptible de mettre l’impétrant-e à l’abri d’éventuelles poursuites. Il ne s’agit pas ainsi de protéger les responsables politiques, mais plutôt de faire  que leur image, liée à celle de ceux qui les ont élus, ne puisse pâtir d’une condamnation.