Ukraine-Russie-USA (URU roi)

On apprend que Volodimir Zelenski demanderait des élections en Russie. Il serait anormal que Vladimir Poutine soit à la tête de son pays depuis 26 ans, et encore pour longtemps. Au point qu’il est pressenti pour organiser le prochain feu d’artifice de la fête du lac d’Annecy. Il s’y connaitrait particulièrement bien en artifices de toutes sortes. Aux USA, c’est de la grande salle de bal (le) de la maison blanche qu’il est question. Trump serait passé du donneur (de semence) aux donateurs.

Pièges à cons ?

Le slogan «  élections, piège à cons » a eu un succès en son temps. Epstein et Trump ont littéralement été des pièges à cons et Poutine , lui, joue au bonneteau électoral. Il vous fait sortir son candidat quand il veut, n’importe où. Un peu de démocratie ! exige-t-il ! lui qui s’en torche olympique.

Pendant ce temps l’Europe se pose la question de savoir si elle est en capacité d’agir. Geler les avoirs russes dont elle dispose ? Risqué, non ? S’opposer à Trump ? Risqué, non ? Envoyer paître Poutine ? Risqué, non ? Prendre une décision ? Risqué, non ? «  À vaincre sans péril on triomphe sans gloire… » Encore faut-il vouloir vaincre. Risqué, non ?

Retour ou bien nouveau  ?

Dans Nouvelles Esquisses Jean-François Billeter écrit : «  L’homme est capable d’histoire parce qu’il est capable de nouveau. C’est parce qu’il peut nommer les choses nouvelles par le langage. Le langage et la culture sont les piliers de l’Europe. Elle a perdu sa langue pour un globish envahissant et sa culture pour un événementiel qui en tiendrait lieu. Le nouveau de Trump ? Maga. Make America Great Again. Un retour. Celui de Poutine. Un retour aux frontières de l’URSS. On a longtemps cru que le temps est cyclique ; qu’il revient. Comme un paradis perdu. Lire ou relire Éloge du risque d’Anne Dufourmantelle qui commence par cette phrase : « La vie est un risque inconsidéré pris par nous, les vivants. Précédée de cette citation de Kierkegaard :  « L’instant de la décision est une folie. » Soyons fous.