Dali

Dali

1 juillet 2024 Non Par Paul Rassat

Dali 1-Avant Gala. Album de Julie Birmant et Clément Oubrerie.

De Salvador Dali, que connaît le commun des mortels. La pause. La provocation. Les moustaches et la gare de Perpignan désignée centre du monde. Certains se souviennent de ses passages à la télé avec Philippe Bouvard chez Maxim’s. Dali ? Un musée. Un slogan «  Je suis fou du chocolat Lanvin. » Un tourbillon au centre duquel se crée en permanence un personnage. Superficiel ? Factice ?

Dali vu de l’intérieur

Passant en revue les amis, les rencontres, les anecdotes qui font la vie du jeune Dali, le livre de Julie Birmant et Clément Oubrerie a le mérite de plonger sous la carapace élaborée par l’artiste et par l’homme. Une clé ? Sans doute livrée pages 24 et 25. Le regard de Dali y décortique Les Ménines de Velasquez. «  …ce n’est pas eux que tu es en train de peindre, c’est le tableau lui-même, de l’intérieur. Et les personnages se contemplent en réalité dans un miroir… » Velasquez se serait même représenté sous la forme du chien au regard absent.

Extraordinaire renversement

Si Dali apparaît souvent comme une sorte de faiseur, justice lui est rendue par ce livre haletant. L’image de l’homme et de l’artiste se confondent. Elle est si riche de force intérieure qu’elle déborde et pétille.