Œdipe et Manu

Œdipe et Manu

22 décembre 2024 0 Par Paul Rassat

La mythologie nous dit qu’Œdipe tua son père, épousa sa mère et se creva les yeux quand il découvrit la réalité de ce qu’il avait fait à l’insu de son plein gré.

Emmanuel Macron a été adoubé en politique par François Hollande. On peut donc affirmer que celui-ci fut son père en politique. Œdipe tua son père, roi de Thèbes, à un carrefour. Le roi se la pétait et croyait que la route lui appartenait. Œdipe ne l’entendit pas de cet œil, une altercation s’ensuivit et le fils tua le père qu’il ne connaissait pas parce que le jeune garçon, comme dans toute bonne histoire, avait grandi loin de ses parents. Les voyages ne forment pas toujours la jeunesse. Poursuivant sa route, Œdipe devient roi de la ville de Thèbes dont le roi, ô surprise ! est mort. Devenu roi, Œdipe épouse la veuve de son père.             

D’hier à aujourd’hui       

Il se crève les yeux pour ne pas voir la réalité en face comme nous le conseillent les politiques d’aujourd’hui. Le nom Œdipe signifie «  pieds enflés ». On dirait aujourd’hui « chevilles enflées ». Emmanuel a inversé le cours de Histoire. Il a épousé sa professeure avant de tuer son père en politique. Constatant les dégâts, Emmanuel se crève les yeux en dissolvant l’Assemblée Nationale. Les textes varient sur la suite. Certains affirment qu’Œdipe reste à Thèbes. Il va jusqu’au bout de son mandat à l’ Élysée. D’autres disent qu’il part en exil, il erre de premier ministre en premier ministre.

Toi aussi, Emmanuel !

Ainsi va la mythologie. Elle avait tout compris de l’âme humaine. Ce qui a changé ? Les dieux n’interviennent plus. Les médias, information et désinformation, propagande et complotisme les ont remplacés. Le must ? Les algorithmes. Ils sont devenus la nouvelle mythologie. Tentant de remonter le cours de l’Histoire, François Hollande s’est remis en selle sur le char de la politique pour tenter l’impossible : le père tué par son fils tenterait de ressusciter pour tuer son fils moribond. — Tu quoque Fanciscus ! — Tu quoque primum, Emmanuel !