Annecy !

Annecy ! Unique objet de mon ressentiment…

Petit répertoire électoral

Rassembler au-delà des clivages. Sécurité. Circulation. Propreté. Mobilité. Transition écologique. Aménagement urbain. Services publics. Logement. Identité locale / culturelle haut-savoyarde. Arrêt de la piétonisation. Ordre public. Embauche de policiers municipaux. Parking. Nouveau lieu de baignade. Rigueur budgétaire. Innovation économique et attractivité ( ?). Remise en cause des politiques d’austérité.

Voici quelques uns des principaux thèmes évoqués par les postulants à la mairie d’Annecy en mars 2026.

Et autour?

Habitant à 331 mètres de la ville d’Annecy, j’admire le repliement de celle-ci sur ses bases habituelles. La ville déborde de plus en plus de ses limites administratives et géographiques pour submerger sa périphérie. Que serait Annecy sans le lac, les montagnes, les forêts environnantes ? Sans la possibilité d’en sortir pour respirer, se détendre, pratiquer un sport ? Quel respect la ville montre-t-elle pour ce que certains se plaisent à appeler un «  merveilleux terrain de jeu » ?

Égocentrisme débordant

Annecy étouffe de son égoïsme et de son égocentrisme. Elle règle beaucoup des problèmes qu’elle crée elle-même en faisant de ses environs immédiats un déversoir, un défouloir. Existe-t-il une concertation véritable entre la cité et ses voisines immédiates ? On se souvient de nos élus inaugurant la première tranche de travaux de la voie verte. Ils se sont partagés les bouts de ruban, le plus long allant à celui qui avait donné le plus d’argent. Comme si celui-ci venait de leurs poches. On s’est donné ce jour-là du «  Président, Présidente » à pleurer.

Cet égocentrisme et cet égoïsme étaient déjà pointés en 2017 par Jacques Lévy et Romain Lajarge pendant la présentation de leurs travaux devant les élus locaux : pas de « nous », et le monde s’arrêtant aux rives du lac. Les choses ont-elles changé ? Se sont-elles améliorées ?

Et puis, de tout ce répertoire émerge une seule fois ( sauf erreur) une référence à la culture ; mais celle-ci est malheureusement reliée à l’identité dans les propositions énoncées. S’il fallait aller au bout de cette vision, force serait de citer les 4000 Annéciens qui travaillent en Suisse et les 10 millions d’euros que Genève reverse à la ville d’Annecy.

La culture devrait être le lien entre tous les thèmes , car elle est mouvement. Elle imprègne l’ensemble de nos vies.