Coquilles Saint-Jacques, alerte !

Les coquilles Saint-Jacques du lac d’Annecy sont en danger ! Certains esprits aventureux s’étaient lancés dans l’élevage de la coquille, encouragés en ceci par la production de coquilles dans la presse locale.

Hybridation

Ces esprits forts pensaient pouvoir acclimater les coquilles à l’eau douce. Les succès furent tels, dans un premier temps, que les coquillages furent atteints de gigantisme. Quels bénéfices en perspective ! On voyait déjà le produit labellisé « La coquille du Lac d’Annecy. »

Mais…

Mais peu à peu les coquilles dépérirent, à l’image des coraux atteints par la pollution et le réchauffement climatique. Certaines coquilles vinrent chercher un peu de fraîcheur à l’ombre des arbres dans les jardins jouxtant le lac. Las ! C’était lâcher la vie pour une ombre illusoire ! Triste destin que celui de la coquille du lac d’Annecy !

Ailleurs, les coquilles suisses

Alors on fait des essais sur le Léman. La rigueur suisse devrait contribuer au succès, croit-on. On teste des coquilles de forme rectangulaire et lisse, munies d’un code d’ouverture. Ça pourrait marcher et rapporter gros.

Commentaire scientifique d’un spécialiste des coquilles

Contacté par Talpa, le célèbre professeur Roulte a examiné le spécimen récupéré pour photographie. Cette coquille, très mal en point, est à l’agonie. Victime du réchauffement des eaux lacustres, elle a perdu ses couleurs d’origine. Dans un souci d’économie circulaire, les spécialistes du recyclage pensent la transformer en fauteuil. Le professeur Roulte préconise de traiter l’eau du lac à la chloroquine. Il s’agirait ainsi de faire d’une pierre deux bosses. Sauver les coquilles Saint-Jacques et lutter contre d’éventuels virus.

À propos de pierre

Une étudiante chrétienne accusée de blasphème a été lapidée au Nigéria. Son corps a été brûlé. Talpa reste sans voix et continue d’œuvrer pour un œcuménisme laïc et un syncrétisme spirituel susceptibles de faire sortir chacun de sa coquille.

À suivre.