Elon Musk, les terrasses-tapis volantes la conquête de l’apéro
17 mai 2021Les tapis de la liberté
On apprend qu’Elon Musk investit massivement dans la recherche sur les tapis volants. Serait-il question de gagner Mars sur un ouvrage tissé main ? C’est plutôt que, transformés en terrasses, les tapis pourraient assurer convivialité et vivre ensemble pratiquement en toutes situations. Même lors des pandémies les plus sévères. On songe déjà à y adjoindre des jardins potagers pour que les passagers puissent goûter en toutes circonstances aux plaisirs d’une cuisine simple et forcément légère. Voire aérienne. Propulsé à l’énergie solaire, le tapis volant serait d’un entretien quasiment nul. Constitué de fibres en carbone dernière génération, il serait quasiment inusable.
Des tapis pour tous
Les équipes d’Elon Musk travaillent à un système de guidage automatique anti collision. C’est qu’on prévoit un succès tel que le ciel risque encombré de tapis et que la consommation d’apéros risque de ne pas en faciliter le pilotage manuel. Les autorités de tous les pays se frottent les mains. Elles mettent au point un système d’horodateur pour les tapis stationnés et immobiles. Pour les autres, en perpétuel mouvement, une sorte de péage est à l’étude. Les écologistes les plus avancés planchent sur le vélo volant électrique équipé d’une selle-tapis ultra confortable pour le postérieur. Les musulmans imaginent le tapis équipé d’un GPS permettant de s’orienter vers La Mecque par tous temps.
S’envoyer en l’air
Comme nous l’apprend le Dictionnaire des symboles, le tapis est pour les Orientaux un élément important de la vie personnelle. Il peut revêtir une valeur magique par son décor. Souvent, le tapis est associé à l’idée de jardin, qui nous mène tout droit à celle de paradis. Cultivons notre tapis, nous cultiverons notre jardin, comme le conseillait Voltaire.
Le tapis volant, le moyen le plus sûr et le plus démocratique de s’envoyer en l’air ? Associé à la terrasse, il réunit l’Orient et l’Occident en un même concept et préfigure ce que pourrait être véritablement la vie dans l’espace. Cette innovation pourrait bien être le point de départ d’une nouvelle forme de mondialisation grâce à la cuisine fusion. Volant et échappant ainsi à la rigidité de concepts culinaires dépassés, les tapis terrasses s’ouvriraient à une nouvelle bistronomie et à un nouveau partage. Les cacahuètes et les olives, tristes ersatz d’un plaisir de conserve n’y auront plus leur place. Elles seront remplacées par un tourbillon d’amuse-gueules composé de kémia, antipasti, tapas, mezzé, niama-niama, petisscos, zakouski, cichetti, otsumami, smörgäsbord, antojitos…