En tête

Rencontre avec Évelyne Garlaschelli.  » En tête pour la santé des femmes » est un défilé caritatif qui mérite votre attention, votre participation et votre contribution.

— Le nom du défilé caritatif ? « En tête ».  » En tête pour la santé des femmes. Il s’organise sous l’égide du Club Soroptimist International Annecy, de toute son équipe et de sa présidente Nelly Julien. Le défilé aura lieu à l’Impérial Palace ce 26 septembre 2025.

Il s’agit de soutenir la prévention du cancer du sein, et en particulier les femmes jeunes cette fois-ci. Nous souhaitons les accompagner dans leur parcours de désir d’enfants et c’est pourquoi nous soutenons le service d’onco-fertilité du docteur Christine Jablonski au centre Léon Bérard, à Lyon.

Votre action se tourne désormais vers toute la féminité.

Il est vrai que nous nous adressions à toutes les femmes en matière de prévention. Mais nous ciblions plutôt les femmes de 40 ans et plus. Nous nous apercevons qu’il y a de plus en plus d’incidence du cancer du sein sur les femmes jeunes, à cause d’un ensemble de facteurs dans lesquels l’épigénétique intervient aussi, avec le mode de vie, la nutrition… Par ailleurs les femmes ont un désir d’enfant plus tardivement. La grande victoire est que les femmes touchées par le cancer du sein arrivent maintenant à avoir des bébés . C’est le cas de Laura, qui va défiler avec des amies de l’association Jeune & Rose. Celle-ci s’adresse plus spécifiquement aux jeunes femmes. La petite fille de Laura a 5 mois. Le témoignage de Laura fera d’ailleurs partie d’un film à la fois pédagogique et ludique, joyeux qui aura pour fond le défilé.

Nous aimons tisser des liens entre la santé, l’art, la vie.

Puisqu’il est question de liens, il y en a un bien particulier cette fois-ci

Oui, ce défilé est un hommage à ma mère qui nous a quittés cette année. Elle était une femme très élégante. Sa garde-robe de vêtements griffés vintage sera mise aux enchères. Ma mère avait beaucoup de charme, beaucoup d’allure. Nous réunissons dans ce défilé caritatif le soutien médical aux femmes mais aussi l’image et l’estime de soi. Ce qui est très important.

Qu’est-ce qui vous a amenée à agir pour la prévention, et pour d’autres types de soutien aux femmes ?

D’abord la rencontre avec la maladie ; mon expérience personnelle. Dire : «  On va surmonter la maladie, on va guérir… » Je m’étais promis qu’en cas de guérison je ferais quelque chose pour les femmes. Pas forcément sur le plan médical ; je n’avais pas encore défini cette action. Comme j’étais présidente du Club Soroptimist en l’an 2000, j’avais soumis l’idée d’organiser une vente aux enchères de foulards de femmes célèbres. Pour cette première action que j’ai pu insuffler nous avons eu un très grand succès. C’était à la Fondation Mérieux. Nous avions des noms prestigieux comme Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Jacqueline de Romilly, Isabelle Autissier. Il a été facile de les convaincre. Barbara Hendrix, par exemple, était l’amie d’une Soroptimist, Jacqueline de Romilly aussi. Je me souviens que mon père avait enchéri sur le très beau foulard Hermès noir et or de Jacqueline de Romilly, qui a donc appartenu à ma mère, et que j’ai redécouvert après son décès. Toujours ces liens… Cette symbolique de la vie, de l’amour, de la vie.

Quelques créations de Marylin Mugnier

Il faut espérer que les objets vendus lors du prochain défilé auront un sort aussi heureux.

Je l’espère ; on espère déjà beaucoup de monde. Il faut s’inscrire sur la plate-forme, et vous pourrez ensuite vous faire plaisir avec un joli chapeau sur le thème des fleurs et/ou une tenue que Marilyn Mugnier va , avec beaucoup de talent, assortir avec des griffes comme Issey Miyake ou Yves Saint Laurent…

Pour cette soirée exceptionnelle, Patrick Agnellet a imaginé Rose d’Horizon qui associe croustillant, gelée et émulsion en un voyage poétique et gourmand :

« Aux confins du jour naissant, une rose s’élève, bercée de lumière et de promesses.
Ses pétales de fruits rouges et d’hibiscus s’ouvrent sur un souffle de douceur, offrant à l’horizon la tendresse d’un avenir paré d’espérance. » Patrick Agnellet