Haute-Savoie,Championnats du monde de cyclisme

Haute-Savoie,Championnats du monde de cyclisme

2 octobre 2022 Non Par Paul Rassat

De retour d’Australie, une grande partie de la délégation française tenait conférence de presse à Annecy le 30 septembre 2022. Elle venait d’apprendre que les Championnats du Monde 2027 se tiendront en Haute-Savoie. Parmi les membres de cette délégation, Martial Saddier qui préside le département. À ses côtés Michel Callot, président de la FFC et David Lappartient, président de l’UCI.

C’est à celui-ci que Talpa fait la remarque qui suit.

David Lappartient, Président de l’UCI

Des championnats qui s’ouvrent

Ces championnats du monde nouvelle version constituent une ouverture vers de nouvelles pratiques, de nouveaux publics. Le Tour de France demeure une légende vivante. Ces championnats entament une nouvelle ère.

Effectivement, les pratiques se sont enrichies. Il y a bien sûr les deux pratiques historiques. Les premiers championnats du monde sur piste en 1893. Les premiers championnats sur route en 1921. Entre les deux, le Tour de France. L’UCI créée en 1900. Pendant presque un siècle, on a vécu entre la piste et la route. Aujourd’hui, et c’est une chance inouïe, notre sport s’offre dans plein de disciplines. Entre Glasgow 2023 et Haute-Savoie 2027, six disciplines nouvelles viennent enrichir l’éventail. Nos concitoyens ont envie de nature, d’autres formes de pratiques auxquelles répond la modernité de ces championnats du monde.

Modernité

La modernité de ce nouvel événement est triple. Elle consiste d’abord à allier toutes ces disciplines et à les repenser en un grand festival du vélo. Elle associe ensuite des épreuves de très haut niveau rassemblant des sélections nationales avec des épreuves de masse. Que ce soit en BMX, en VTT marathon, dans d’autres disciplines. Dimanche prochain, le premier championnat du monde de crable a lieu près de Venise et de Vicenza. Peter Sagan et d’autres champions vont y courir avec d’autres participants issus de qualifications partout dans le monde. Troisième volet de cette modernité, la prise en compte des enjeux environnementaux. Nous sommes d’ailleurs la fédération leader dans ce domaine.

Réponses à quelques inquiétudes

Talpa reprend ici la main et synthétise les réponses de différents membres de la délégation. Quelques opposants manifestaient devant la préfecture qui accueillait la conférence de presse. À entendre les différents intervenants, tous les moyens déployés pour cet événement le seront dans le plus grand respect de l’environnement. Pollution, ressources diverse et particulièrement en eau, recyclage seront pris en compte. Par ailleurs, ces championnats du monde en Haute-Savoie  sont à la fois une reconnaissance  des pratiques locales en matière de vélo et un tremplin. Ils vont permettre de renforcer les installations pour la compétition mais aussi pour la mobilité quotidienne. D’ajouter aux bonnes pratiques et de faire, c’est l’objectif, du département un modèle en la matière.

Des installations pérennes et utiles

Parmi les questions, celle qui concerne les installations. La majorité des épreuves se tiendra en milieu naturel. Un complexe sportif sera construit pour accueillir les épreuves sur piste. Il sera cependant multi-activités sportives et culturelles. Il pourra accueillir dix mille personnes aussi bien pour des événements sportifs que pour des concerts …Son bloc et mur d’escalade autorisera les compétitions internationales. Salles de sport, bureaux…accompagneront la piste de 250 mètres homologuée UCI. Piste de BMX et de Pump-track homologuées UCI s’adossent à l’installation. Martial Saddier souligne que le département de Haute-Savoie garde la main sur l’appel d’offre, la construction et l’exploitation du lieu. Les Intérêts des Hauts-Savoyards seront donc préservés. Les pratiques sportives, culturelles et citoyennes y trouveront leur compte.

Au-delà de la Haute-Savoie

Ces championnats du monde nouvelle version constituent le 3ème événement sportif international après les JO d’été et la Coupe du monde de football. Ils sont aussi un tremplin pour les athlètes français qui auront participé aux JO de 2024, en leur offrant une nouvelle perspective. Il semble donc  que se retrouvent dans cet événement les intérêts bien compris de la Haute-Savoie, du cyclisme de tout le monde, de l’UCI et des sportifs.

À suivre…