Kamila Valieva à l’insu de son plein gré

Kamila Valieva à l’insu de son plein gré

18 février 2022 Non Par Paul Rassat

Kamila Valieva

Grande favorite dans sa discipline aux JO de Pékin, la jeune femme de 15 ans a failli ne pas concourir. Un test a permis de trouver des traces de trimétazidine, produit prohibé, dans le corps de l’athlète. Deux autres médicaments ont aussi été détectés. Kamilia aurait bu dans le verre de son grand père qui aurait pu prendre des médicaments pour son cœur. « Kamila, as-tu du cœur ? — Oui, j’aime mon grand père. »

Au-delà du cas Kamila, cette mésaventure montre l’intérêt de placer les vieux en EHPAD. Si l’on ne va les y voir qu’une fois de temps à autre, on est moins tenté de boire dans leur verre. Kamila dopée et les vieux placés à l’insu de leur plein gré pour le bonheur de la société!

C’est éhpadant !

Les responsables jouent leur rôle de responsables et relativisent. Les EHPAD privés sont minorité. Tous ne traitent pas les vieux comme le fait ORPEA. Nous allons prendre des mesures. Il existe des établissements dans lesquels les pensionnaires peuvent même apporter une partie de leurs meubles et de leurs objets personnels ! Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain !  N’exigeons pas la transparence totale de nos élus ! Etc. Chaque fois le même discours qui évite d’avoir à examiner le fond du problème. Pourquoi les gens âgés vivent-ils séparés de leur famille, du reste de la société ?

«  La vie est un songe. »

« C’est un rêve qui se réalise » déclare cet athlète français médaillé. Déclaration d’autant plus forte que la vie est désormais composée d’objectifs, de missions, de jobs à faire. Peu de place pour le rêve ou le songe dans ce parcours du combattant.

Le coût d’un rêve

Christian Chavagneux évoquait récemment «  Ce que ça coûte d’utiliser des salariés pour produire. » Belle formule, neutre certainement dans l’esprit du journaliste, mais qui prête au rêve. Le monde où les « salariés » ne coûtaient rien était celui qui fonctionnait sur l’esclavage. Un monde faisant travailler des robots ne coûterait aucun salarié. L’intelligence artificielle permettra ensuite de se passer des patrons. Voici une société qui fait vraiment rêver. Un monde éhpadant pour tous où les patins resteraient de glace.