Les immigrés, leur coût en politique et dans les médias
31 octobre 2021Immigrés et assistés
« La contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation ». Ceci est la conclusion d’un rapport de l’OCDE. Et zut ! Comment continuer à dénoncer le poids des immigrés sur notre économie ? Cette constatation de l’OCDE sape de surcroît la base d’une construction intellectuelle qui dénonce l’assistanat. Si les dénonciations concernant les immigrés sont erronées, qu’en est-il de celles qui visent l’assistanat en général ?
[ En photo, une grive, oiseau migrateur dont le nom cousine avec un patronyme bien connu porté par un amateur de la migration politique vers la communication suite à une manipulation malencontreuse]
Redevenir des immigrés
Deuxième conséquence mathématique. Si les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent, ne serait-il pas souhaitable que nous devenions tous des immigrés dans notre pays ? L’équilibre économique serait alors assuré ! Pour ce faire, exigeons que les Français de souche demandent la nationalité française. Il nous faudrait prouver que nous parlons un français impeccable. Que contrairement à plusieurs millions de Gaulois natifs nous ne sommes pas des illettrés. Il nous faudrait réciter notre Histoire de France, évoquer les valeurs de notre pays et prouver l’amour que nous lui portons.
Le véritable coût de l’immigration?
Mais au fond, ne serait-il pas plus judicieux de se demander quel est le véritable coût des migrations entre l’écosystème politique et celui des médias, entre la haute administration, la politique et le monde des affaires? Ne pourrait-on pas relier ces mouvements migratoires à une forme d’assistanat? À une entourloupe qui fait , d’une certaine façon, penser à cette petite annonce écrite par Pierre Dac « Idiot cherche village ». Il serait possible de la transposer ainsi « Premier de cordée cherche cordée. »
Encore un petit coup de langue pour faire reluire la réalité !
Talpa aime étudier les mouvements de langue. Quelles sont les relations de notre « french kiss » avec une réalité que la langue, à l’image de la vaseline, lubrifie ? Il arrive, à l’inverse, que certains politiques aient la langue râpeuse, la tirent en une provocation qui leur soit bénéfique. La langue se cuisine de bien des façons. Elle nous cuisine en retour.