Macron est un cas

Macron est un cas

20 décembre 2020 Non Par Paul Rassat

Un cas présidentiel

Certains se souviennent de l’expression « En voiture Simone ». Elle était, paraît-il, un hommage à Simone Louise de Pinet de Borde des Forest (SLPBF pour les intimes) qui obtint son permis de conduire à l’âge de 19 ans en 1929. Elle participa ensuite à des courses automobiles.

L’expression fleurit en 1962 sous cette forme précise « En voiture Simone, c’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonnes. »

En 2017, une partie des Français qui ont voté Macron pensaient qu’il conduirait autrement le pays sur une nouvelle voie. Qu’il mettrait le contact et « En marche ! »

Las ! Ayant oublié de le mettre, le Président est devenu cas contact. Oublions que le mot « contact » signifie attouchement, mot suspect à juste titre. Oublions que les rois de France guérissaient les écrouelles par imposition des mains. Par simple contact. Le contactus latin relève de la contagion qui fait de M. Macron un cas.

Sucrer les fraises

La noblesse adopta la fraise, couronne de plis ou de godrons qui protégeait et masquait le cou, dissimulant les fameuses écrouelles. On sucrait involontairement ces fraises en se poudrant le visage comme le signalait il y a vingt ans Michel Serres lors d’une conférence.

Aujourd’hui, le toucher des écrouelles s’est d’une certaine façon démocratisé. Il a ét largement remplacé par le toucher de dividendes.

— On garde le contact ?
— Noli me tangere.