Porte-avions français

Le prochain porte-avions français est à l’étude. Il devrait répondre aux engagements écologiques contemporains. Le pont, de plus de 16 000 mètres carrés, sera recouvert de panneaux solaires destinés à alimenter en électricité le futur monstre des mers. Par temps couvert, des voiles spécialement profilées prendront le relais. Si le vent venait à manquer , les trois mille matelots seraient invités à pédaler. Afin de ne pas endommager le pont recouvert de panneaux solaires, les avions seront conçus en balsa. Ils seront ainsi particulièrement légers. Le temps que ces études aboutissent, il n’est pas inconcevable de penser que les drones auront pris le relais des avions et que le futur porte-avions devienne inutile. Mais sa conception aura permis de faire réfléchir les cerveaux de l’armée et ceux qui lui sont liés.

Premiers essais

Il n’est pas interdit de penser que les premiers essais du futur porte-drones miniature qui remplacera le porte-avions pourraient se faire sur le lac d’Annecy. La ville s’est portée volontaire. Nous auront ainsi une animation supplémentaire dans la Venise des Alpes qui attire déjà tant de monde à distraire. La municipalité invite la population à réfléchir à une Fête du Lac différente.  Celle-ci commémore la fête vénitienne donnée en 1860 en l’honneur de Napoléon III. Les feux d’artifice et les moteurs de bateaux venus nombreux se masser vers le lieu de tir sont néfastes pour l’environnement. La venue de milliers de touristes est une insulte à l’écologie.

Solution

Un porte-drones à l’année sur le lac d’Annecy ? Ce serait la dissuasion assurée par le divertissement pascalien. Un peu à l’image des délices de Capoue qui amollirent Hannibal et ses troupes. Mais tout bénéfice en revanche pour la ville d’Annecy qui produirait du divertissement au long cours et toute l’année. Et puis, quelle élégance de faire naviguer bord à bord Espérance III et le futur emblème de la marine nationale !