Salon de la BD du Lac d’Annecy

Salon de la BD du Lac d’Annecy

7 mai 2022 Non Par Paul Rassat

Les trois coups du Salon de la BD du Lac d’Annecy ont été frappés ce vendredi 6 mai par trois tables rondes aux cinémas Pathé d’Annecy. Le spectacle continue à Sevrier les 7 et 8 mai. Talpa a pu assister à deux rencontres et rend partiellement compte de la première. Fabrice Henriot animait ce matin une rencontre entre Sébastien Gnaedig, Jean-David Morvan et Cyrille Pomès.

La BD reportage. Le business du réel

C’était le thème de cette conversation On y a retrouvé aussi les liens entre réel et fiction, ceux avec son époque. Le plaisir de la lecture n’a pas été oublié. On a réfléchi à la relation texte-image. Au fait que, très économiquement, la BD permet à la fois un travail de reconstitution et une approche personnelle.

La création avant tout

Sébastien Gnaedig est d’abord éditeur. Mais aussi dessinateur autodidacte. Il faut une motivation particulière pour se lancer alors dans le dessin. Sans doute cette nécessité intérieure dont parle Jean-François Billeter. Cyrille Pomès passe du reportage à la fiction. Il affirme voir autour d’une photo, voir le hors champ, derrière, sur les côtés et reconstituer  en toute véracité ce que ne montre pas le document. Jean-David Morvan n’aime pas s’ennuyer. Il mène plusieurs travaux en même temps et réalise que son œuvre court le long d’un fil conducteur : la résistance. Résistance aux chemins tout tracés.

Autodidactes

Ces trois-là sont des autodidactes chacun à sa manière. Ils se construisent en construisant et construisent une relation avec les lecteurs Ils créent de nouveaux chemins qui leurs permettent de s’accomplir, comme Madeleine, Irena et Simone, héroïnes d’elles-mêmes qui ont vécu pleinement, défiant l’ordre imposé et l’injustice.

Les charmes du salon

Tous s’accordent à le dire : un salon, c’est du boulot et du temps de travail personnel perdu.  On court salons en début de carrière, on sélectionne ensuite. Pourquoi venir à celui du Lac d’Annecy ? Parce que le coin est beau. Ça compte. L’accueil est à la hauteur de l’invitation, ça compte aussi. Voici donc un très court aperçu de cette entrée en matière. Suivront d’autres comptes rendus.