Votez vieux, votez mieux !
13 juin 2024 Non Par Paul RassatVotez vieux, c’est plus efficace à tous points de vue. On le vérifie tous les jours avec la nouvelle génération politique.
Les vieux présentent un avantage certain : ils ne restent pas longtemps au pouvoir. Il faudrait aussi que les vieux élus soient entrés déjà vieux en politique. Ils auraient fait leur vie par eux-mêmes, montré leur efficacité, leur autonomie de fonctionnement. La politique serait à la fois et en même temps l’aboutissement d’un parcours et le passage à un niveau supérieur de direction, ou de gouvernance. Pas une forme de parasitisme pour incapables sociaux et professionnels.
Économies assurées
Les vieux coûtent moins cher. Si nous continuons de les faire se sentir utiles, ils n’iront plus se désespérer dans des EHPAD mais participeront à la vie de la société. Celle-ci pourra bénéficier de leur expérience. Comme les vieux meurent en moyenne plus vite que les jeunes, les aides, pensions, moyens divers alloués aux ex de tous bords dureront moins longtemps et reviendront nettement moins cher.
Le jeunisme ?
Le jeunisme ? Macron Président à quarante ans. Résultat ? Attal premier ministre à trente-cinq ans. Résultat ? Bardella à la tête du RN à vingt-huit ans. Résultat ? Les Français vont avoir à se farcir ces têtes pendant des dizaines d’années.
Le coût de la démocratie
À une question que je lui avais posée par mail, René Dosière avait répondu que le coût de fonctionnement de la démocratie n’est pas excessif. Tout dépend en réalité de la politique menée. La politique qui indemnise les anciens élus, leur verse des frais de représentation n’est peut-être pas la plus efficace. D’autant que ces élus encore en exercice ont tendance à dénoncer les aides sociales qu’ils considèrent comme de l’assistanat.
Voter vieux pour renouveler
Voter vieux est donc, paradoxalement une façon de faire qui renouvelle fréquemment notre système politique de manière naturelle. Écologique, pourrait-on affirmer. Et puis, un dernier avantage, les vieux partant d’eux-mêmes, nous échapperions au fameux droit d’inventaire qui débouche sur cet esprit de cour d’école : « M’sieur, c’est pas moi. C’est lui qu’a commencé. »