Geluck, de l’art ou du cochon ? Du Chat!

Geluck, de l’art ou du cochon ? Du Chat!

14 avril 2021 Non Par Paul Rassat

L’art du bronze

Il y a polémique, paraît-il, autour des bronzes de Geluck. Non, le célèbre humoriste belge (pléonasme) et dessinateur n’est pas atteint d’incontinence. Les Champs Élysées accueillent ses bronzes représentant le fameux chat. Les uns de dénoncer le niveau artistique de ce que l’on expose de nos jours. Les autres de traiter les premiers de grincheux, voire de culs serrés. Laissons ces bronzes couler des jours tranquilles sur les Champs !

L’art salutaire

D’autant plus que la plus belle capitale du monde ne livre pas ses avenues au hasard. Une enquête elle aussi serrée montre qu’aucun choix n’est laissé au hasard. Ce qui ne serait d’ailleurs pas un choix. Les passants observateurs auront ainsi noté la quasi disparition des rats et souris dans le quartier depuis l’exposition Geluck. La polémique pointerait aussi le prix exorbitant de certains produits dérivés. A-t-on pensé au coût d’une dératisation ?

L’exposition Botero était censée lutter contre l’obésité.

L’emballage du Pont Neuf par Christo avait pour but avoué d’emballer Parisiens et touristes en un effet miroir qui annoncerait le selfie.

Le plug anal de Mac Carthy, Place Vendôme, devait une fois ôté, libérer Paris de ses embouteillages. On comptait sur l’effet métaphorique de l’instrument et sur son action laxative (voir le premier paragraphe).

Le homard de Jeff Koons a lui aussi été fort décrié. Or la bestiole proliférait tellement sur les côtes étatsuniennes à une époque qu’on en donnait systématiquement à manger aux prisonniers et aux domestiques. Qui s’en plaignirent ! Réintroduire le homard à Versailles, c’est y faire entrer le peuple ! C’est ainsi qu’il faut apprécier le geste de l’artiste.

Les flâneurs les plus observateurs auront noté la ressemblance croissante entre Philippe Geluck et Le Chat. Le premier porterait, à ce qu’on dit, un collier anti tiques alors que le homard de Jeff est en aluminium polychrome.

On n'arrête pas le progrès.
Le vêtement s’adapte. Photomontage de Franz Schimpl

L’art de se moucher (du) dans le coude.

On note l’apparition de vêtements permettant, dans un but hygiénique et utilitaire toujours, de se moucher non pas dans son coude mais dans le pli du coude. Autrement appelé entrecoude. Il ne suffit plus d’avoir de l’entregent.

Une taupe qui a l'œil
Biobjet réalisé par Xavier Gorce.

Dialogue de taupes

Des homards, des chats, jamais de taupes !

— Si, regarde le photomontage de Xavier Gorce.

C’était l’Éditaupe 21