Aider
10 décembre 2024En ces circonstances politiques très troublées, François Bayrou déclare qu’il est prêt à apporter son aide. La formulation est belle, euphémisante. « Je passais par là. Il m’a semblé entendre des éclats de voix et d’autres choses, alors, si je peux aider. » François se propose comme adjuvant.
Ajouter
Conçue ainsi l’aide vient s’ajouter à la situation. Mais n’y a-t-il pas déjà trop d’aide ? Tous ces élus qui veulent le bien des Français, et les Français qui continuent de souffrir ! N’y aurait-il pas trop de prétendants à faire le bonheur des Français ? Si tous veulent la même chose, pourquoi se querellent-ils autant ? Ce serait peut-être aux Gaulois réfractaires, aux citoyens pour lesquels le pouvoir est parfois trop « subtil » ( Gilles Legendre) d’apporter leur aide aux élus afin que ceux-ci justifient leurs sièges et leurs revenus.
De l’aide au secours
François, votre aide sera-t-elle suffisante ? C’est de secours dont le pays a besoin. Un secours en montagne qui permette aux premiers de cordée de retrouver un chemin inspirant pour eux-mêmes et pour celles et ceux qui sont censés les suivre. Mais puisque le secours en montagne semble bien loin des sommets de la République, qu’en est-il du secours en mer ? Que le centre propose une bouée serait-il bienvenu ? Car de centres, il y en a deux, l’un de droite, l’autre de gauche. Et, par définition, il ne peut y avoir qu’un seul centre. À hésiter entre deux bouées Emmanuel Macron n’aura-t-il pas coulé avant d’en saisir une ?
Panser
Plutôt qu’aider, ne faudrait-il pas penser à panser les plaies, les divisions dont le produit ruine l’état du pays ? Les tenants de l’anglo-saxonisme galopant parleront de « care ». Mais la faute d’orthographe et de carre est vite arrivée, entraînant sortie de piste et de gouvernement. Souvenir de cette altercation entre deux dames sur la piste cyclable devenue voie verte longeant le lac d’Annecy. Le ton monte. L’une traite l’autre de « mal baisée ». Un cycliste passant à ce moment précis — « Si je peux aider. »
SNSM / SNSP
Si Talpa avait le pied marin, nous créerions la SNSP, la société nationale de secours politique, l’équivalent pour la politique du secours en mer. Il s’agirait d’aider à la flottabilité politique et à trouver un cap politique fiable.
Codicille
La Russie aurait accordé l’asile à Bachar el Assad et à sa famille pour raisons humanitaires. Ah, l’aide humanitaire si précieuse à la Russie et à d’autres pays !