Femmes photographes, objectif Japon

 Photographes, femmes japonaises, donnent leur vision photographique d’aujourd’hui. Hiromi Kakimoto. Kyoko Kasuya. Kumi Oguro. Tomoko Sawada. Mayumi Suzuki. Shiho Yoshida.

Exposition sous la curation de Sophie Cavaliero, jusqu’au 24 février 2024. Galerie Arts Now Projects – Rue Ancienne 60. Carouge – Suisse. Mer-Sam 14-18h.

Entre imaginaire et réalité

L’un des intérêts de cette exposition est de faire entrer six sensibilités, six approches de la réalité dans un espace assez restreint sans que cela jure, pose problème. En réalité, une conversation s’installe entre les œuvres de chaque artiste et le visiteur ; entre celui-ci, ou celle-ci et l’ensemble de l’exposition. Traditions, identité, rêve reconstitué, environnement, maternité et image de soi…La sobriété apparente ouvre à une véritable profondeur si le visiteur s’y prête. Il doit accepter d’être lui-même le centre de l’exposition, le fil narratif qui le renvoie à lui, sa sensibilité, ses références. En repartant, il emporte la part non matérielle que nous offrent ces six femmes photographes.

Pour approfondir

À la découverte de la photographie japonaise contemporain, focus et
zoom par Sophie Cavaliero Via la plateforme Zoom, de 18h30 à 19h30 (liens envoyés au fur et à mesure aux personnes inscrites).
Perspective d’une collectionneuse et spécialiste, pour une immersion rapide dans l’univers de la
photographie japonaise contemporaine. Chaque cours présente en 1h et quelques plusieurs
photographes, mouvements et tendance.
Mardi 16 janvier 2024 : Eikō Hosoe (1933) / Nobuyoshi Araki (1940) / Masahisa Fukase (1934 – 2012) La période d’après-guerre et la construction d’une culture de la photographie. Pourquoi les maîtres de la photographie japonaise naissent à ce moment-là ?
Mardi 23 janvier 2024 : Daidō Moriyama (1938) / Yutaka Takanashi (1935) / Takuma Nakahira (1938 -2015) La Street photography et Provoke. Quelle révolution est en cours avec ces photographes ?
Mardi 30 janvier : Naoya Hatakeyama (1958) / Toshio Shibata (1949) / Risaku Suzuki (1963). Le post Fukushima, le paysage en photographie. Le début de l’investissement sur la photographie japonaise en collection (Japon et International) (le cas de H. Sugimoto)
Mardi 6 février : Ryūdai Takano (1963) / Yuki Onodera (1962) / Daisuke Yokota (1983). Le « nouveau » nu et la manipulation de la photo. Le prix Kimura Ihei est-il important et en quoi influence-t-il le marché ?
Mardi 13 février : Rinko Kawauchi (1972) / Tomoko Sawada (1977) / Tokyo Rumando (1980). Les femmes dans la photographie japonaise et la photographie érotique du point de vue des femmes.