L’Auberge, les bois et Benoît Vidal
21 novembre 2023Il y avait déjà L’Auberge du Père Bise et de Jean Sulpice. Une Maison Bleue accrochée aux rives du lac d’Annecy. Un Clos des Sens bien ouvert à la convivialité du terroir. Il faut compter désormais avec une autre auberge, celle de Benoît Vidal, Sur les Bois. Il est intéressant de voir comment se situent les établissements de restauration. Les pieds dans l’eau et presque dans le lac pour certains. Plus discrètement dans une sorte de tranquillité ouverte à l’otium, comme les Trésoms. Presque secrètement comme Le Clos des Sens, invitant à un autre type de séjour, un ailleurs.
Sur les Bois
L’Auberge de Benoît Vidal, elle, vit sur les bois. Elle apparaît un peu comme le champignon relié à tout l’environnement. Il pousse sur terre (la plupart du temps) mais constitue la partie émergée de tout un écosystème qui implique la terre, les arbres, et donc l’air, l’eau et la lumière du soleil. L’écosystème social de la nature. C’est ce que l’on a perçu ce 18 novembre alors que Benoît Vidal et son équipe recevaient amis, proches et curieux pour une avant première : un écosystème bien vivant. L’ouverture, elle, aura lieu le 22 novembre.
En toute amitié
Photo © A. Cottarel
Pour cette avant première, de fidèles collaborateurs de Val d’Isère l’ont suivi. Ils l’accompagneront parce qu’ils voient en lui « un père ». D’autres, engagés ailleurs, étaient venus pour la circonstance. Par amitié, pour retrouver l’esprit d’équipe. Certains clients de Val d’Isère, devenus amis, avaient fait le déplacement, c’est dire ! Ce qui ressort le plus de cette soirée ? Plats et boissons étaient à la hauteur, bien sûr. Mais la qualité des rencontres et des conversations a été du même niveau. Confrères, structures de la gastronomie ou du tourisme, ce qui compte était là. La rencontre avait un goût d’amitié.
Photographies © Sabine Bijasson
Création ?
La conversation avec Patrick Agnellet sur le thème de la création a été passionnante. Benoît Vidal m’avait promis, lui aussi, d’aborder cette question l’un de ces jours.
On n’est pas sorti de l’Auberge !