L’ennemi? La guerre? Question de point de vue

L’ennemi? La guerre? Question de point de vue

27 janvier 2022 Non Par Paul Rassat

La guerre, une blague ?

Les Occidentaux s’inquiètent de mouvements de troupes russes aux frontières de l’Ukraine. Les Russes s’inquiètent de mouvements de troupes occidentales dans les parages… [ Le dessin ci-dessus est tiré de Madeleine, Résistante ]

C’est pas moi, c’est lui !

Connaissant la relation que les Indiens entretiennent avec la nature, un bûcheron demande à son voisin.
— L’hiver sera-t-il froid, grand chef indien ?
—  Oui, hiver très froid. Alors le bûcheron se remet à couper du bois de plus belle. Le lendemain, l’Indien repasse par là et le bûcheron lui demande si l’hiver sera vraiment aussi froid qu’on le dit. L’indien répond:
— Oui, Hugh! Hiver très rigoureux… 
Alors le bûcheron reprend sa scie et coupe une montagne de bois. Le jour suivant, l’Indien repasse en disant :
—  Hiver très, très rigoureux.
Le bûcheron intrigué, lui demande : 
– Mais enfin, dis-moi comment tu devines que l’hiver sera très froid. Il lui répond :
— Chez nous, on a un dicton : Quand l’homme blanc coupe du bois, c’est que l’hiver va être froid !

Ne pas être une poule mouillée

 » Dans le jeu de la poule mouillée, rendu célèbre par James Dean et La Fureur de vivre, deux jeunes conducteurs s’approchent l’un de l’autre à grande vitesse sur une route étroite et celui qui s’écarte le premier perd la face (il est la « poule mouillée »). Comme chacun sait que l’autre ne veut pas mourir dans une collision frontale, chacun peut garder le cap, sachant que l’autre doit faire un écart en premier. Bien sûr, lorsque les deux sont «  rationnels » de cette manière, on court au désastre. Existe-t-il donc une stratégie gagnante au jeu de la poule mouillée ? Oui — diminuez votre capacité à faire une embardée en bloquant ostensiblement le volant…Le joueur qui n’a pas le contrôle gagne. Plus précisément, le premier….parce que si les deux bloquent leur volant simultanément… » Steven Pinker Rationalité.

Effet miroir

Talpa rappelle une nouvelle fois cette sentence de Desproges  » L’ennemi est bête. Il pense que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui. »