Les trous de Bruno

Les trous de Bruno

13 octobre 2024 0 Par Paul Rassat

Talpa a déjà traité de trou. Mais alors que l’on croyait le bilan de Bruno Le Maire satisfaisant, on s’aperçoit qu’il a laissé un gros trou dans le budget du pays. Il faudra trouver 60 milliards d’euros pour combler tous les trous. Il apparaît que Bruno Le Maire n’avait pas les yeux en face des bons trous.

Coupable distraction

Bruno s’est sans doute laissé distraire en passant à écrire du temps qu’il aurait dû consacrer à l’économie de la France. On peut lire dans sa Fugue américaine : «  Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus.  « Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais. » » Il est fort possible que Bruno n’ait pas eu les yeux en face du trou de budget de la France car il les avait ailleurs. On s’amusera à noter que parmi les synonymes du mot trou figurent «  nid de poule » et « chatière ». On s’amusera aussi de ce que Oskar est l’anagramme de Sarko.

Dérapage

Que fait Michelin ? On ne cesse de parler d’un dérapage du déficit. Agios, pénalités en cas d’impayés, de compte débiteur. Pourquoi ne pas faire l’inverse ? Pénaliser les gens qui n’ont aucun problème, les comptes largement approvisionnés afin de renflouer ceux qui sont en difficulté ? Pourquoi ne pas fixer le montant des amendes de toutes sortes proportionnellement au revenu et aux biens de la personne sanctionnée ? Ainsi que les remboursements médicaux, les prises en charges diverses. Ce serait l’équité plus juste que l’égalité. On mettrait ainsi fin à l’assistanat tant décrié dont la première utilité est de servir ceux qui le décrient. Si l’on contribuait à rendre moins pauvres les plus pauvres, ils iraient mieux mais sur qui taperaient les « fortunés » ?

Conclusion

Le bruit court que Bruno Le Maire réorienterait son enseignement à l’École Polytechnique de Lausanne. Il y sera question de la nécessité des trous. Comme l’a déjà écrit Talpa, s’il n’y a pas de trous dans la raquette, celle-ci devient une planche freinée par la résistance de l’air. Fondamental est le trou. C’est ce que rappelle Pierre Légaré lorsqu’il signifie qu’il serait impossible d’enfiler des chaussettes sans trou.