JO Citius Altius Fortius, toujours plus.
5 février 2022De l’artificiel au virtuel
Pendant que les troupes se massent aux frontières de l’Ukraine et que le ballet diplomatique précède peut-être le balai de la guerre, ce sont les canons à neige qui parlent à Pékin. Les JO se déroulent sur neige artificielle alors que les relations internationales sont glaciales. Il n’y aura qu’un pas à franchir entre les JO artificiels et les futurs JO virtuels. (Photo © Andy Brownbill Associated Press)
Futurs JO d’hiver à la Jamaïque
Puisqu’il est possible d’organiser des JO d’hiver sans neige naturelle, on envisagerait une prochaine édition à la Jamaïque. Elle serait un hommage vibrant au film Rasta Rockett. En s’organisant bien, on pourrait concevoir des Jeux d’été et d’hiver en même temps, n’importe où. Allons plus loin : pourquoi pas des Jeux permanents ? Sponsorisés par une marque de soda. Le sport serait alors un temps de cerveau disponible pour la pub qui réveille, la pubalgie.
Vive le sport apolitique !
Pas de message politique ! Telle est la consigne à Pékin. Sur fond de boycott diplomatique et avec ostensible réchauffement entre la Chine et la Russie. On se souvient d’une fameuse rencontre de tennis de table qui permit par la suite de renouer des relations Chine / USA. Certains sports consistent à se renvoyer la balle. Le tennis en fait partie. Peng Shuai aura-t-elle la possibilité de renvoyer la balle dans celles de celui qu’elle accuse de viol ?
Et pourquoi pas le sport politique ?
En complément des JO permanents, pourquoi pas des JO politiques entre dirigeants ? Poutine brillerait au judo. Macron au tennis ou au football. On rit encore jaune au souvenir d’un Amin Dada qui régna sur l’Ouganda. Il lui arrivait d’organiser des compétitions de natation en piscine et gare à celui qui osait rester à son niveau ! Revive le sport !
Demagogius, Flouzius, Sordidius.