Cancer du Sein, défilé caritatif

Cancer du Sein, défilé caritatif

12 mai 2022 Non Par Paul Rassat

Le Comité Féminin de dépistage des Savoie à la manœuvre

Mardi 10 mai. Fondation Christian Réal. Le défilé est prévu pour 19heures 30. L’effervescence a commencé bien avant à La Cour de l’Abbaye. Un peu avant 17 heures, à mon arrivée, maquillages et coiffures sont en cours. Le tapis rose est posé. Interviews, témoignages sont mis en boîte. Partout on s’affaire. Marie-Line gère, supervise, elle a aussi travaillé à la communication. Maryline a créé les coiffes et règle le défilé, veille au moindre détail. Un bout de scotch ici, un conseil là.

Être ensemble

Plaisir évident de se retrouver. De partager un moment de conversation avant le défilé. Les sculptures de Kymia prennent tout leur volume aérien sur les pierres de la cour. On teste la sono, on s’entraîne à la démarche défilé. « Les filles, un sourire ! » On prend une photo.

Préparatifs

À l’entrée du parc, les listes prêtes attendent invités et spectateurs. Le lac est hors de vue mais on le sait tout proche. La montagne domine La Cour de l’Abbaye. Sur la pelouse quatre nus féminins jouent avec la lumière et, assises en rond, conversent. Évelyne préside toujours aussi discrètement, affable, bienveillante. C’est que ce défilé est une association de bonnes volontés tournées vers la vie. On reprend les coiffures, les essais de chapeaux. La lumière baisse, les oiseaux donnent de la voix. Maryline esquisse une ébauche d’ordre de passage. Il faut bien répéter ! Le long du tapis, sur les marches on arrive, on s’installe, on papote. Derniers préparatifs. Trois défilés filages. Autant de démarches que de modèles bénévoles. L’être humain serait, paraît-il le seul animal à posséder une démarche personnelle. Il faut un certain courage à trouver celle qui vous place sous le regard d’un public.

Les ciseaux magiques de Maryline

On était là pour voir le défilé !

Et c’est parti ! Les photographes mitraillent. Pas de « clichés » puisque l’événement est atypique. Pas glacé comme ceux de la haute couture. On y sent la pâte humaine, le stress de se montrer, le plaisir d’être ensemble.

 C’est maintenant la séance de vente aux enchères. Le commissaire priseur virevolte. Il porte marteau comme un chef d’orchestre sa baguette. Drouot et Christie peuvent aller se rhabiller. Vente ponctuée d’un coup de marteau (la tête, bien sûr !) sur le cuir de la chaussure.

La nuit est tombée, on se dirige vers le verre de l’amitié.