Le cœur

Certains se souviennent de cette apostrophe lancée en 74. Giscard coupe le sifflet à Mitterrand : «  Vous n’avez pas le monopole du cœur ! » On sut par la suite que VGE conta fleurette à starlettes, midinettes et, peut-être, princesse. C’est ce qu’il dit de Lady. ( Dessin de Franz Schimpl).

La place du cœur

Alors, où se situe le cœur ? À gauche pour soi. À droite pour ceux qui vous voient de face. Le théâtre a réglé la question en instaurant les côté cour et jardin. La marine aussi babordant et tribordant. Il est donc possible d’évoluer sans perdre repères.

Droite, gauche !

Talpa, gaucher contrarié, est très sensible à ces questions d’orientation. Surtout quand il s’agit de creuser. Même l’orientation politique dépend, au-delà de la géographie de l’Assemblée, d’une symbolique très ancienne. On lisait, chez les Romains, l’avenir en suivant le vol des oiseaux dans un cadre délimité du ciel. Ils volaient vers la droite ? De bon augure ; vers la gauche, malheur ! La gauche fut donc associée à ce qui est menaçant, négatif, sombre. La senestre du Moyen Âge devint sinistre. Le sinistre synonyme d’accident. Et pendant longtemps, les gauchers furent contrariés. On les obligea à écrire de la main droite.

Et c’est ainsi que…

Et c’est ainsi que, une fois n’est pas coutume, Talpa avance  une opinion quant à la gauche et à la droite en politique. La droite est à sa place. Elle croit au mérite et se retrouve naturellement conservatrice. La gauche pense qu’elle doit trouver sa place. Elle est moins assurée, se cherche, cherche perpétuellement sa place. Et comme il est plus facile de défendre ce que l’on croit évidences… La complexité est devenue complication ; C’est dire ! L’art de la nuance disparaît. On affirme, on assène et l’on certifie «  Vous n’avez pas le monopole du cœur. » Sans savoir précisément où celui-ci se situe!