Montagne 4 saisons

Montagne 4 saisons

9 novembre 2021 Non Par Paul Rassat

Pour continuer d’exister économiquement, la montagne se tourne vers des activités sportives et touristiques tout au long de l’année. [ La photo vient du site « Chef Simon. Les 4 saisons s’y mélangent allègrement]]

De l’influence de la pizza 4 saisons

Ce fleuron de la gastronomie italienne et mondiale est composé de 4 parties évoquant chacune une saison. Les tomates et le basilic représentent l’été. Les champignons pour l’automne. Le jambon pour l’hiver et les artichauts pour le printemps. Le fromage lie les saisons.

Un monde en conserve

C’est la conserve qui rend possible la pizza 4 saisons que l’on peut déguster tout au long de l’année. Le fromage et le jambon sont d’ailleurs, par essence, des moyens de conserver le lait et la viande.

Les risques de transformer la planète en pizza 4 saisons

L’homme a voulu transformer la planète en pizza 4 saisons. L’Européen, par exemple, veut manger des fraises et des tomates en hiver, des oranges en été. C’est ainsi qu’il perd son environnement naturel à cause du réchauffement climatique. D’autant plus qu’il appuie sur le champignon toute l’année. De nombreuses stations de ski s’inquiètent. La saison est écourtée, quand elle ne disparaît pas totalement.

La montagne se transforme en « terrain de jeu » permanent

On s’ingénie à transformer la montagne en une vaste pizza 4 saisons dégustable en permanence. Au ski, on a ajouté la luge d’été, d’autres sports de glisse et de vol. Les randonnées concourent au bien-être que complètent d’autres activités. La découverte de la nature apporte le volet culturel.

Pour ou contre la pizza 4 saisons ?

C’est affaire de (bon) goût. Le même concept montre son ambivalence. Soumis à nos caprices de consommateurs, il est destructeur. Respectueux de l’environnement et de la saisonnalité, il nous enrichit. À quand le pizzaïolo de haute et de moyenne montagne et l’edelweiss sur la pizza ?

Pour ou contre la pizza 4 saisons ?

C’est affaire de (bon) goût. Le même concept montre son ambivalence. Soumis à nos caprices de consommateurs, il est destructeur. Respectueux de l’environnement et de la saisonnalité, il nous enrichit. À quand le pizzaïolo de haute et de moyenne montagne et l’édelweiss sur la pizza ? Sinon, pourquoi ne pas ficher la paix à la montagne une partie de l’année ? Rappelez-vous l’assolement triennal et la jachère. Au lieu de vouloir passer toute l’année des vacances à la montagne, laissons parfois la montagne en vacance.