Nouvelle catégorie au Festival de Cannes

Cannes : la palme vue par Telerama, sans tuba mais avec trompettes de la renommée.

Le cinéma Pomajour voit le jour

Dans un souci de réconciliation culturelle, il a été question que le Festival de Cannes crée une catégorie conjointe « Cinéma manifestant et cinéma policier ».

Cette initiative vertueuse a malheureusement due être abandonnée : le cinéma manifestant souhaitait que 20 films lui soient réservés dans la sélection, le cinéma policier ne lui en accordait que 10. Les journalistes n’ont pas eu le droit de filmer les débats parfois houleux entre les deux parties.

Les discussions ont achoppé sur un autre point, technique celui-ci : les policiers souhaitaient tourner en 24 images/seconde, conformément à l’article 24 de la loi de Sécurité globale, les manifestants auraient souhaité une autre cadence qui matraquât moins l’attention du public.

On a créé une commission chargée d’étudier la question. Il semblerait que ses premières propositions (officieuses) s’orienteraient vers un échange des rôles. Policiers et manifestants échangeraient leurs rôles d’une manifestation à l’autre. Les journalistes prendraient librement films et photos. Le montage serait commun, assurant une paix partagée.

Un peu de poésie en ce monde

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

Verlaine

Revoir le déroulement des manifestations

Dans l’esprit des Cent une expériences de philosophie quotidienne, de Roger-Pol Droit, le ministère étudie la possibilité de limiter les manifestations à une seule personne. Il serait ainsi possible de garantir une totale sécurité ainsi que le respect de la distanciation sociale.

Jean-Luc Mélenchon a tout de suite protesté : il exige de pouvoir défiler en compagnie de ses hologrammes. L’association des dyslexiques de France, de son côté, demande que chacun de ses adhérents bénéficie d’un soutien pour la réalisation de sa banderole.

La taupe creuse ces questions.

Article au 2 ^ème degré, donc peu alcoolisé, mais à lire avec modération