Retraite (de Russie?), la solution finale
28 février 2022Supprimer l’éternel conflit autour des retraites.
On le constate encore à chaque élection d’importance, les retraites sont un sujet qui divise. Au bout de quarante années de travail ? À soixante-quatre ans ? Plus tard ? Faut-il tenir compte de la pénibilité dans ces calculs ? Comment l’estimer ? Comment assurer une retraite décente à tous ? Chacun y va de son avis.
Produits dérivés
Les produits dérivés de ces débats sont les Ehpad. On dénonce ceux qui tirent un profit exagéré de leurs pensionnaires. Ceux-là seulement. Pour les autres, manger à heures fixes, vivre dans une chambre ne pose pas problème. La retraite, c’est la retraite, le retrait de la vie.
Énergie fossile
Il est de bon ton de dénoncer l’utilisation des énergies fossiles. Dans le même temps, l’énergie de ceux que l’on considère comme des fossiles se transforme en revenus. Ce qu’il leur reste d’énergie et qu’il leur reste d’argent. Les alchimistes cherchaient, notre époque a trouvé.
La solution finale aux problèmes des retraites
La véritable solution aux problèmes, aux dérives et aux polémiques serait de supprimer la retraite. Inhumain ! vous dites-vous. Si l’on supprime la retraite, il faudra travailler toute sa vie. Oui, à condition de transformer la notion de travail et les revenus de celui-ci. La réflexion est ouverte. Considérer que chacun peut travailler toute sa vie impose de replacer le travail dans un cadre humain. Voyez comme la retraite est souvent source de conflits pour un couple ou une famille. Le temps de chacun, son mode de vie est entièrement conditionné par le travail tel qu’on le conçoit actuellement. La retraite change brutalement ce mode de fonctionnement. Elle provoque des explosions, des dépressions, une déconsidération.
Casser les codes
Casser les codes, changer de logiciel, de paradigme, ce serait finalement changer notre conception de la vie en général. Les cris d’orfraie à propos de certains établissements accueillant les vieux ne dénoncent que ce qui est considéré comme excessif. On justifie par contrecoup tout le reste de l’organisation. Pourquoi ne pas revenir à une société inclusive plutôt que all inclusive ?