Terrine

Terrine

6 avril 2024 Non Par Paul Rassat

Voici la recette d’une possible terrine réunissant beaucoup d’enfumage, de non sens, de pose et de répliques. Mixez le tout, cuisez longuement à la pointe de l’humour, laissez reposer et dégustez.

— Hanouna dénonce un acharnement contre ses émissions. Je ne les regarde pas, afin de le ménager.

— Tu fais quoi dans la vie ? — Ben…je vis. Entre ce qu’il y avait avant mais dont je n’ai aucun souvenir, et ce qu’il n’y aura pas après.

Étude de photographie

Cette photo montre le premier ministre, le ministre de l’économie et Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Elle a été prise par Alain Jocard pour l’AFP. On relèvera avec intérêt les nuances colorées des trois costumes, le regard dans le vague de Gabriel Attal, les jambes croisées.

Le bas

La deuxième partie de la photo, le bas, complète la première à la perfection. On pourrait même se demander si les membres du gouvernement ne bénéficient pas de cours de maintien et de danse.  La synchronisation est parfaite. Le reflet sur les chaussures totalement maîtrisé. Le pied droit est profondément ancré au sol. Il sert d’appui au corps électoral et autre. Le gauche, en l’air, peut laisser croire qu’une arabesque est en cours de réalisation, un mouvement en marche destiné à capter l’attention et à faire croire que l’on fonctionne bien sur ses deux pieds. On a évité les chaussettes balladuriennes qui firent tant jaser. De la sobriété avant toute chose et pour cela préfère la pose. Christophe Béchu est le seul à porter un document qui lui donne la crédibilité de sérieux et de travail. Les deux autres n’en ont plus besoin.

Amusons-nous

Amusez-vous. Imaginez quelques répliques de Présidents dites par un autre Président.

— Un pognon de dingue.

— Je traverse la rue et je vous trouve du travail.

— Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même.

Mon ennemi, c’est la finance.

Casse-toi, alors, pauvre con.

Avec Carla, c’est du sérieux.

Vous n’avez pas le monopole du cœur.

Complétez  à votre guise.