Handicap
2 septembre 2023Le mot « handicap » signifie littéralement « la main au chapeau ». On organisait au 18 ème siècle en Angleterre des courses de chevaux « visant à égaliser la valeur d’objets d’échange ». La mise était déposée dans une coiffure.
Nous avons en France la main dans le pot de confiture. Cette expression nous renvoie au sens du mot « pot ». D’où vient et dérive la rumeur, le potin. Le Moyen Âge a connu le pot à pissier. Et l’expression « casser le pot » évoque une pratique qui renvoie à Sodome. On passera rapidement la main au panier, approche très directe et déplacée qui renvoie aux pratiques d’un président des USA
Le handicap ? Une course perpétuelle comportant un handicap.
La course et le stationnement
« Si tu veux ma place, prends mon handicap » lit-on parfois sur certaines places de stationnement réservées aux handicapés et occupés par d’autres personnes. Le handicap physique est visible, mesurable et il est bienvenu de chercher à le compenser par des mesures sociales. Qu’en est-il des autres handicaps ? La société aide aussi, autant que possible les handicapés mentaux. Autant que possible en fonction des critères qu’elle définit et qui varient d’une société à une autre.
Le mérite
Pour le reste, tout relèverait du mérite. Un mérite dont la mesure laisse songeur. Au début d’une course, d’une compétition, la coutume veut que quelqu’un déclare « Que le meilleur gagne ». Cette tautologie fait que c’est toujours le meilleur qui gagne. Indiscutable affirmation d’une simplification qui confine à la bêtise. Quelles que soient les circonstances, les conditions, c’est donc toujours le meilleur qui gagne et sa victoire devient absolue ! Cette approche est transposable du sport à tous les domaines d’activité. La politique et les affaires tout particulièrement. L’école aussi. Et puisque le vainqueur doit sa victoire à son seul mérite (mesuré à rebours, après coup), tout le mérite lui revient. Il le transmet en héritage à ses successeurs, en argent, immeubles, biens divers. Car ainsi le mérite se transmet comme se transmettaient le sang royal et les titres de noblesse.
Le handicap du mérite
Et c’est ainsi que le pseudo mérite des vainqueurs crée sans cesse de nouveaux handicaps que la société colmate en apparence. Juste de quoi se donner bonne conscience. Fluctuat nec mergitur.