En guerre

En guerre et en étymologie, le mot a une origine très pauvre. Mesquine. Il viendrait d’un werra germanique qui aurait remplacé le bellum latin. Andrea Marcolongo rappelle que la guerre peut être froide, mondiale, civile, de Cent ans, douanière, économique. En réalité, nous sommes toujours en guerre, sous quelque forme que ce soit. ( Photo: cache au Vietnam, avant les tunnels de Gaza).

Le contre et le pour

Répétons qu’il est plus facile de mobiliser contre que pour. Contre l’ennemi que pour le bonheur. Notre Président l’avait compris, qui mobilisa contre le virus et qui donna de la voix à la perdre dans un meeting électoral.

La guerre déguisée

Même pendant les fameuses Trente Glorieuses la guerre ne disparut pas. Elle avait été délocalisée en Indochine, déguisée en opérations de maintien de l’ordre en Algérie. La Russie mène des opérations spéciales en Ukraine.

Torture

La guerre, les conflits armés s’accompagnent souvent de torture. Alain Rey disait le 29 janvier 2001 : « ..la torture…on en parle aujourd’hui, par devoir de mémoire, à propos de la guerre d’Algérie; on doit surtout en parler à propos des violences physiques qui se commettent encore un peu partout. Amnesty International vient de publier un rapport terrifiant sur la torture des enfants…En employant la torture, tout régime se disqualifie… » Initialement le verbe torquere, qui a donné le mot torture signifiait tourner. L’amour que chantait Édith Piaf faisait tourner le tête. Douce torture en comparaison de la torsion des corps.

Tortures routinières

Le journal le monde titre « Dans la prison où est mort Alexeï Navalny, des tortures routinières ». Alexeï Navalny aurait-il été dénazifié ?

Chef de guerre

Il est toujours facile de commenter après coup. On peut cependant se demander si notre chef des armées a bien fait d’utiliser une langue guerrière uniquement contre le COVID.