Dans l'œil de la taupe
« Juste après le brouillard », un titre décalé pour cette exposition qu’interrompt et que prolonge le confinement actuel : une exposition elle-même confinée à l’abri des regards. Exposition/imposition.
Voici la première fournée de notre Éditaupe pour répondre aux questions fondamentales de sécurité qui se posent au sein de la taupinière. Les caméras prolongent-elles notre regard sur le monde ?
La période grise que nous traversons donne raison au chef triplement étoilé du Clos des Sens qui a décidé en 2015 de se connecter pleinement au terroir et au territoire. Il est possible d’avoir la tête emplie des étoiles du Michelin et les pieds bien ancrés dans la terre.
Léonie Bischoff fait vivre avec une grande harmonie poétique les voies et les voix d’Anaïs Nin, ses relations à elle-même, à Henry Miller, à de nombreuses personnes, à la création. Le regard de Léonie répond, en miroir, à celui d’Anaïs Nin, personne et personnage.
Carbone et Silicium, l’album de Mathieu Bablet interroge à la fois l’intelligence artificielle et ce qui nous fait humains. Rencontre avec l’auteur pour une plongée dans le transhumanisme.
Colson Whitehead s’inspire de faits réels mais leur insuffle cette part de récit qui leur donne vie bien au-delà d’un « roman historique ». Un centre de redressement du sud des USA : brimades, sévices, tortures, exécutions… les jeunes noirs y souffrent plus que les blancs.
« Je suis un type normal » se croit obligé de déclarer le héros incarné par Albert Dupontel au sein de la plus totale confusion. Réflexion sur la banalité de la connerie.
Retrouvons Renaud Veyret et l’association Clos du château pour les premières vendanges qui n’avaient pas eu lieu depuis un siècle !
Redonnons sens au terroir, au patrimoine, à la tradition qui signifie d’abord « transmettre ».
Début juin 2020 Monsieur Christian Jacob déclarait sur les zondes « Les violences policières en France n’existent pas ! ». C’est toujours l’autre qui est violent.
L’échelle de Jacob, l’étouffement par l’intérieur et la recherche de poux sur un crâne présidentiel.
En ces moments troublés, il était important de redonner de la visibilité aux métiers de la restauration et de les relier au territoire. Le salon Horecalpes organisé par Jocelyne Périn à l’Impérial d’Annecy y a contribué grandement.